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Ben Salem : Pas d'examens après les vacances !

Le ministre de l'Education, Hatem Ben Salem, a déclaré dans Midi Show de ce mardi 4 décembre, que les revendications légitimes des enseignants ne justifient pas le boycott des examens.

Il a indiqué que le fait de ne pas passer les examens est considéré comme "tâche non accomplie" alors que l'enseignant est tenu de donner son cours et de procéder à l'évaluation.

Au sujet des sanctions administratives et des déductions sur salaires, le ministre a fait savoir que la loi sera appliquée et que la procédure sera lancée à l'encontre de toute personne ayant boycotté les examens et n'ayant pas remis les notes à l'administration.

Le boycott des examens est illégal :

Le ministre de l'Education a souligné que la signature du calendrier des examens et des vacances est un engagement qu'il faut satisfaire.

C'est une procédure qui a créé une anarchie totale, selon lui.

Il a indiqué, par la suite, que l'unique mécanisme légal auquel on peut recourir est celui de la grève. Le boycott est des examens est illégal car il n'a pas été signé par la centrale syndicale.

N'impliquons pas les élèves dans des conflits qui ne les concernent pas :

Le ministre de l'Education, Hatem Ben Salem, a déploré l'implication des élèves dans des conflits ne les concernant pas.

"Les revendications des enseignants, peu importe leur légitimité, ne devraient pas toucher les intérêts des élèves et influencer le processus de l'Education" a t-il expliqué.

Il a ajouté que nombre de parents sont insatisfaits de la situation actuelle qu'il n'y aura pas d'examens après les vacances, et qu'il est catégoriquement ferme sur ce point.

La situation économique du pays ne le permet pas : 

Le ministre a précisé qu'il n'était pas satisfait du niveau des salaires des enseignants et que si la décision lui revenait, il les aurait doublés. 

D'après Ben Salem, "La situation économique ne le permet malheureusement pas" poursuivant "On ne peut pas combler les demandes relatives à la prime spécifique et à la retraite anticipée car les deux reviendront très cher pour le pays qui ne peut pas supporter toutes ces dépenses supplémentaires."

Il a expliqué que même le ministre des affaires sociales est contre cette démarche car elle influencera négativement sur les caisses sociales qui sont déjà en crise.
Il a clôturé disant qu'il faut trouver un accord afin de garantir la stabilité du système éducatif.